Comment se faire diagnostiquer de l’endométriose ? Démarche et prise en charge

L’endométriose reste une maladie chronique, souvent mal diagnostiquée. Les patientes font face à une longue errance médicale et c’est en moyenne 7 ans après l’apparition des premiers symptômes qu’un diagnostic officiel est posé, selon l’association EndoFrance. Alors quand faut-il penser à une endométriose ? Quels sont les examens à effectuer et comment être prise en charge ? On vous dit tout !

Reconnaître l’endométriose

L’endométriose se caractérise par la présence anormale de tissu de la muqueuse utérine (ou endomètre) en dehors de la cavité utérine. Elle reste une maladie chronique sous-estimée et taboue. Pourtant, cette dernière touche des millions de femmes. De nombreux symptômes peuvent apparaître mais l’un des premiers est généralement la douleur intense ressentie lors des règles. Cette douleur résiste au paracétamol, peut provoquer des malaises et il est souvent nécessaire de rester allongée. Dans ce cas-là, il est fort probable qu’il s’agisse d’endométriose. En effet, l’absentéisme à l’école et/ou travail est un indice clé dans le diagnostic de la maladie. Si vous souffrez de douleurs menstruelles, elles ne doivent jamais être prises à la légère, c’est pour cette raison qu’il est indispensable de consulter afin d’évaluer l’intensité des douleurs et de pouvoir reconnaître les autres symptômes.

Par ailleurs, l’endométriose peut être à l’origine de douleurs pendant les rapports sexuels, on les appelle dyspareunies. L’existence de lésions d’endométrioses profondes, par exemple sur les ligaments utérosacrés, entraînent des douleurs. Elles peuvent donc être ressenties durant les rapports sexuels pénétratifs selon la localisation des lésions, mais également après avec les contractions des muscles de la zone pelvienne.

D’autres symptômes peuvent vous alerter :

  • ballonnements,
  • spotting ou métrorrhagies (saignements en dehors des règles),
  • troubles du transit,
  • brûlures et/ou saignements dans les urines,
  • infertilité,
  • fatigue chronique.

Quel médecin spécialiste consulter ?

Gynécologie

Il est premièrement important de consulter votre médecin généraliste afin que ce dernier évalue l’importance des symptômes douloureux. Pour affiner son diagnostic, il peut alors prescrire certains examens. La gynécologie a pour objectif de diagnostiquer des maladies de l’appareil génital (maladie de l’utérus, maladies sexuellement transmisibles). Dans le cadre de l’endométriose, le gynécologue est le professionnel de santé, expert sur le plan médical et chirurgical.

Selon les cas il peut y avoir intervention d’autres praticiens comme les urologues, les gastro-entérologues ou les chirurgiens digestifs.

Urologie

L’endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle l’endomètre (tissu muqueux utérin) s’implante sur d’autres organes, à proximité ou à distance de l’utérus. Elle peut notamment toucher la vessie et les uretères : c’est l’endométriose urologique. Un urologue peut donc intervenir dans ce cas.

Centres hospitaliers

Il existe également des centres hospitaliers dédiés à l’endométriose afin d’accompagner au mieux les femmes atteintes par la maladie. L’objectif est d’avoir une prise en charge de la patiente et d’avoir un accompagnement personnalisé. Pour en savoir plus sur ces centres, n’hésitez pas à vous renseigner sur EnfoFrance. En Belgique, il existe également des centres spécialisés dans l’endométriose, n’hésitez pas à consulter : EndometrioseLiege.be afin de connaître tous les centres disponibles.

Quels sont les examens pour reconnaître l’endométriose ?

L’échographie pelvienne

L’échographie pelvienne est souvent le premier examen à effectuer et peut suffire au diagnostic dans certains cas. L’échographie pelvienne va permettre de localiser des lésions et kystes d’endométriose hors de l’utérus. L’échographie endovaginale se réalise par l’introduction d’une sonde dans le vagin. Pour les patientes n’ayant pas eu encore de rapports sexuels, l’échographie se fait uniquement par l’extérieur, sur la zone pelvienne.

L’hystérosalpingographie

Il s’agit d’une radiographie de l’utérus et des trompes après l’injection d’un produit de contraste dans la cavité utérine. Cet examen est assez rare en règle générale. Le but est d’explorer la cavité et les trompes utérines pour rechercher une anomalie. Il permet de détecter les signes de l’adénomyose, l’une des formes de l’endométriose. Cet examen est également particulièrement utile pour vérifier une anomalie de la trompe dans le cadre d’un bilan de fertilité.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM)

Cet examen est l’un des plus précis puisqu’il permet de réaliser une cartographie des lésions d’endométriose sous-péritonéales profondes. Ainsi l’IRM permet de détecter des kystes, des nodules ou des lésions.

L’échographie endorectale 

Cette échographie permet, à l’aide d’une sonde fine qui est introduite dans le rectum, d’examiner les lésions d’endométriose profonde concernant le rectum. Il s’agit d’un examen complémentaire.

Toutefois, dans certains cas d’endométriose, les lésions n’apparaissent pas malgré l’ensemble des examens effectués, souvent du fait de la faible taille des lésions et du stade précoce de la maladie.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à consulter votre médecin et/ou gynécologue, ce dernier vous orientera vers l’examen le plus adapté.

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